10 au 18.12.22 | Semaine d’action : 10 ans du “prix Nobel de la Paix” à l’UE

 

2012: L’U.E. reçoit le Prix Nobel de la Paix
2022: Le projet de Paix a échoué !
Semaine d’action

En 2012 l’UE recevait le prestigieux prix Nobel de la Paix pour avoir pendant 60 ans contribué à “pacifier” l’Europe.

Dix ans plus tard… nous, citoyen(nes), nous, acteurs et actrices de luttes multiples, luttes des personnes sans-papier, luttes contre la détention et le refoulement, luttes pour le droit d’asile, luttes contre les crimes aux frontières, mais aussi luttes climatiques, luttes contre les inégalités sociales,…Nous décidons de destituer l’UE de son Prix Nobel.

Du 10 au 18 décembre 2022, entre la Journée internationale des Droits Humains et la Journée Internationale des Personnes en Migration, nous vous appelons à rejoindre cette semaine d’action, qui se clôturera par une cérémonie de destitution du Prix Nobel à l’UE:

  • En menant vos propres actions, et les inscrivants dans le programme de la semaine. Contactez-nous à AbolishFrontexBelgium@riseup.net pour être ajouté au programme
  • En participant à une (ou plusieurs !) actions du programme. Nous vous invitons bien sûr à nous rejoindre le 18 décembre pour la cérémonie de destitution du Prix Nobel de la Paix à l’U.E. (voir dans le programme ci-dessous)

La Paix, ce n’est pas juste l’absence de guerre, c’est la paix sociale, c’est l’éthique économique et financière, c’est l’accueil des personnes en migration, c’est le respect des droits humains pour tous et toutes.

Plus que jamais, l’UE s’écarte de son projet de paix: les exportations d’armes qui alimentent les conflits et la répression. La militarisation croissante, la présence d’armes nucléaires , sa politique migratoire qui tue et réprime des milliers de personnes chaque année. Les relations commerciales inégales, l’accaparement des ressources, l’exploitation et l’exclusion qui entretiennent et exacerbent la pauvreté. Ses responsabilités dans le changement climatique.

L’U.E. est bel et bien en guerre: en guerre contre un ennemi qu’elle s’invente, l’Autre venu d’ailleurs. Cet ennemi tout trouvé pour justifier ses politiques racistes et ses dépenses militaires visant à “assurer la sécurité des Européens” mais surtout, visant à protéger ses intérêts, en exploitant toujours plus ceux et celles qu’elle exclut, ici et ailleurs. Et pour nous détourner des vrais enjeux, ceux-là même à la base du projet de Paix européen.

L’Europe est construite sur une histoire de violences et d’injustices qui se poursuivent aujourd’hui. Tout cela repose sur des siècles de colonialisme, d’impérialisme, d’esclavage, d’exploitation, d’oppression et d’exclusion.

 

🔖 Le programme (qui sera mis à jour au fur et à mesure) :

La nuit du 16 au 17 mai 2018, une camionnette transportant des migrant.e.s tente d’échapper à un contrôle policier. Mawda Shawri, une enfant d’origine Kurde, âgée de 2 ans, est avec d’autres enfants dans le véhicule. Au terme d’une poursuite de plusieurs kilomètres sur l’autoroute, la police fait feu sur les fugitifs et tue Mawda… A partir de la très pointilleuse investigation de Michel Bouffioux.

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15.10.22 | Stop à l’accord Italie-Libye, une honte pour toute l’UE | Bruxelles

Rejoignez-nous pour une action contre le renouvellement de l’accord qui, depuis 2017, permet à l’Union européenne de déléguer au gouvernement de Libye la “protection des frontières européennes”, en alimentant le chaos dans un pays où les autorités, les milices et les trafiquants emprisonnent, torturent, violent, expulsent et tuent des milliers de personnes chaque année. Signé par le gouvernement italien, cet accord reflète les priorités de l’UE tout entière, qui finance et forme les garde-côtes et les milices en Libye afin qu’ils deviennent ses gendarmes, avec le soutien de l’agence européenne Frontex et l’aval humanitaire de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Depuis octobre 2021, les réfugié.e.s bloqué.e.s en Libye protestent quotidiennement contre cette coopération et l’enfer auquel elle les condamne. Si rien ne change avant le 2 novembre 2022, le Mémorandum Italie-Libye sera automatiquement renouvelé jusqu’en 2025. En solidarité avec ces femmes et ces hommes, le 15 octobre manifestons nous aussi contre tous les responsables et les acteurs de cette coopération.
Programme
15h00: rendez-vous au rond-point Schuman pour dénoncer l’implication de l’UE, de Frontex, du HCR et de l’OIM dans cet accord honteux
15h30: marche
16h00: rassemblement devant l’ambassade d’Italie (rue Joseph II 22-24), prises de parole, témoignages
 
Le site du mouvement Refugees in Libya: https://www.refugeesinlibya.org/
Contact: AbolishFrontexBelgium@riseup.net
Pour signer l’appel de l’assemblée permanente italienne Diritto di migrare: 
#EvacuatesRefugeesFromLibya
MIGRER N’EST PAS UN CRIME. CETTE COOPÉRATION EST CRIMINELLE. STOP ACCORD ITALIE-LIBYE

 ENGLISH

 15/10 Stop the Italy-Libya agreement, it’s a shame for the whole European Union
Join us for an action against the renewal of the agreement that, since 2017, allows the European Union to delegate to the government of Libya the “protection of European borders”, fueling chaos in a country where the authorities, militias and traffickers imprison, torture, rape, deport and kill thousands of people every year. Signed by the Italian government, the agreement reflects the priorities of the entire EU, which is funding and training coast guards and militias in Libya to become its police, with the support of the European agency Frontex and the humanitarian endorsement of the United Nations Refugee Agency (UNHCR) and the International Organization for Migration (IOM).
Since October 2021, refugees stranded in Libya have been protesting daily against this cooperation and the hell it condemns them to. If nothing changes before November 2, 2022, the Italy-Libya Memorandum will be automatically renewed until 2025. In solidarity with these women and men, on October 15 let’s also demonstrate against all those responsible and involved in this cooperation.
Program: 
15:00: meeting at the Schuman traffic circle to denounce the involvement of the EU, Frontex, UNHCR and IOM in this shameful agreement
15:30: march
16h00: gathering in front of the Italian embassy (rue Joseph II 22-24), speeches, testimonies
 
The website of the Refugees in Libya movement: https://www.refugeesinlibya.org/
Contact: AbolishFrontexBelgium@riseup.net
To sign the appeal of the Italian permanent assembly Diritto di migrare: 
#EvacuatesRefugeesFromLibya
TO MIGRATE IS NOT A CRIME. THIS COOPERATION IS CRIMINAL. STOP ITALY-LIBYA AGREEMENT

NEERLANDAIS

15/10 Stop de overeenkomst tussen Italië en Libië, een schande voor de hele EU
Doe mee aan een actie tegen de verlenging van de overeenkomst die de Europese Unie sinds 2017 toestaat de “bescherming van de Europese grenzen” te delegeren aan de regering van Libië, waardoor de chaos wordt aangewakkerd in een land waar autoriteiten, milities en smokkelaars jaarlijks duizenden mensen opsluiten, martelen, verkrachten, deporteren en vermoorden. De door de Italiaanse regering ondertekende overeenkomst weerspiegelt de prioriteiten van de EU als geheel, die kustwachters en milities in Libië financiert en opleidt tot haar gendarmes, met de steun van het Europese agentschap Frontex en de humanitaire steun van het vluchtelingenagentschap van de Verenigde Naties (UNHCR) en de Internationale Organisatie voor Migratie (IOM).
Sinds oktober 2021 protesteren de in Libië gestrande vluchtelingen dagelijks tegen deze samenwerking en de hel waartoe deze hen veroordeelt. Als er vóór 2 november 2022 niets verandert, wordt het memorandum Italië-Libië automatisch verlengd tot 2025. Laten we in solidariteit met deze vrouwen en mannen op 15 oktober ook protesteren tegen alle verantwoordelijken en betrokkenen bij deze samenwerking.
Programma: 
15.00 uur: bijeenkomst op de Schuman-rotonde om de betrokkenheid van de EU, Frontex, UNHCR en IOM bij deze schandelijke overeenkomst aan de kaak te stellen.
15.30: mars
16u00: bijeenkomst voor de Italiaanse ambassade (Jozef II-straat 22-24), toespraken, getuigenissen
 
De website van de beweging Vluchtelingen in Libië: https://www.refugeesinlibya.org/
Contact: AbolishFrontexBelgium@riseup.net
Om de oproep van de Italiaanse permanente vergadering Diritto di migrare te ondertekenen: 
#EvacuatesRefugeesFromLibya
MIGRATIE IS GEEN MISDAAD. DEZE SAMENWERKING IS CRIMINEEL. STOP ITALY-LIBIË OVEREENKOMST

ITALIANO

15/10 Stop all’accordo Italia-Libia, una vergogna per tutta l’UE
Unitevi a noi per un’azione contro il rinnovo dell’accordo che, dal 2017, permette all’Unione Europea di delegare al governo della Libia la “protezione delle frontiere europee”, alimentando il caos in un Paese dove autorità, milizie e trafficanti imprigionano, torturano, stuprano, espellono e uccidono migliaia di persone ogni anno. Firmato dal governo italiano, l’accordo riflette le priorità dell’UE nel suo complesso, che sta finanziando e addestrando guardie costiere e milizie libiche a diventare gendarmi, con il sostegno dell’agenzia europea Frontex e l’appoggio umanitario dell’Agenzia delle Nazioni Unite per i Rifugiati (UNHCR) e dell’Organizzazione Internazionale per le Migrazioni (OIM).
Dall’ottobre 2021, i rifugiati bloccati in Libia protestano quotidianamente contro questa cooperazione e l’inferno a cui li condanna. Se nulla cambierà prima del 2 novembre 2022, il Memorandum Italia-Libia sarà rinnovato automaticamente fino al 2025. In solidarietà con queste donne e questi uomini, il 15 ottobre anche noi manifesteremo contro tutti i responsabili e i complici di questa cooperazione.
Programma: 
15.00: incontro alla rotonda Schuman per denunciare il coinvolgimento dell’UE, di Frontex, dell’UNHCR e dell’OIM in questo accordo vergognoso.
15.30: marcia
16h00: raduno davanti all’ambasciata italiana (rue Joseph II 22-24), discorsi e testimonianze
Il sito web del movimento Rifugiati in Libia: https://www.refugeesinlibya.org/
Contatto: AbolishFrontexBelgium@riseup.net
Per firmare l’appello dell’assemblea permanente italiana Diritto di migrare: 
#EvacuatesRefugeesFromLibya
LA MIGRAZIONE NON È UN CRIMINE. QUESTA COOPERAZIONE È CRIMINALE. STOP ALL’ACCORDO ITALIA-LIBIA

15.10.22 | Stop Italie-Libye Mémorandum !

➡️ Samedi 15 octobre : Manifestations devant les ambassades italiennes à Madrid, Berlin, Bruxelles…

Les réfugiés en Libye ont commencé leurs manifestations il y a 329 jours en octobre 2021 – les conditions pour les réfugiés en Libye restent les mêmes. Ils sont exposés à la violence structurelle, à la détention arbitraire dans des conditions inhumaines, à la torture, à l’esclavage et au meurtre. Des personnes se noient quotidiennement dans la Méditerranée ou sont repoussées à la fois par les soi-disant garde-côtes libyens et par le nouvel appareil de soutien à la stabilité (SSA) nouvellement créé (début 2022). L’Union européenne contribue quotidiennement à ces atrocités en finançant et en formant les garde-côtes libyens et les structures d’appui qui maintiennent en place le système actuel. Pourtant, l’écho de la protestation des réfugiés en Libye est ignoré dans le discours public européen.

Depuis 2017, date de la signature du protocole d’accord Italie-Libye, suffisamment de preuves, de rapports, de déclarations ont révélé les liens étroits entre les soi-disant garde-côtes libyens (LYCG), les autorités libyennes des migrations (DCIM), les milices et les passeurs. Assez de rapports ont dénoncé les crimes commis contre les réfugiés et les migrants en Libye. L’ONU et la CPI dénoncent les crimes contre l’humanité commis dans les centres de détention, qui sont soutenus par le Mémorandum. Le 2 novembre 2022, le mémorandum Italie-Libye doit être renouvelé – c’est la porte dérobée de la coopération de l’UE avec les soi-disant garde-côtes libyens dirigés par des milices, le système de détention infernal et les tragédies silencieuses de milliers de morts invisibles dans le Sahara à la frontière sud.

STOP Italie-Libye Mémorandum !

En solidarité avec les réfugiés en Libye, nous voulons descendre dans les rues de toute l’Europe pour arrêter ce mémorandum, le samedi 15 octobre, devant les ambassades italiennes de nos villes.

Tous les acteurs impliqués dans ce Mémorandum doivent mettre fin à cette entente criminelle :

• L’Italie doit annuler le renouvellement du mémorandum.
• L’UE doit cesser de financer les activités associées au Mémorandum avec des centaines de millions d’euros.
• Frontex, qui coopère avec les garde-côtes libyens conformément au mémorandum, doit être supprimée.
• Le HCR et l’OIM doivent commencer immédiatement à remplir leur devoir de protection des réfugiéEs en Libye et cesser de servir de façade à l’UE et à l’Italie pour prétendre que leurs actions sont motivées par des objectifs humanitaires.

En soutenant le mémorandum Italie-Libye, l’Italie, l’UE, Frontex, l’OIM et le HCR deviennent complices de l’esclavage, de la traite des êtres humains et des crimes contre l’humanité.

-Arrêtez le Mémorandum Italie-Libye !
-Arrêter le retour des réfugiés et des migrants vers la Libye, arrêter la coopération avec les garde- côtes libyens
-Libérer tous les réfugiés et migrants, fermer les centres de détention
-Évacuation vers des pays sûrs pour tous les réfugiés et migrants en Libye.

#EvacuateRefugeesFromLibya

Rejoignez notre action le 15 octobre devant les ambassades italiennes à Berlin, Madrid, Bruxelles ou organisez une action dans votre ville!

Pour rejoindre l’action, merci de contacter : solidaritywithrefugeesinlibya@riseup.net
Qui sommes-nous ? : Solidarity with Refugees in Libya et Abolish Frontex -with Permanent

Assembly “Right to migrate, right to stay”

Sources

Protocole d’accord Italie-Libye (anglais)

Rapports officiels, déclarations des autorités de l’ONU et de l’UE et des associations de défense des droits de l’homme sur la situation des migrants en Libye

Des membres du Parlement européen (MEPS) exigeant l’arrêt de la coopération et du financement des garde-côtes libyens, (27-04-2020)

Commission européenne déclarant que la Libye ne remplit pas actuellement les conditions pour être considérée comme «un lieu sûr» pour le débarquement (2020).

Le Conseil de l’Europe demande à l’Italie d’annuler le mémorandum (2020)

L’UNHCR (2021) a dénoncé le mépris meurtrier pour les peuples désespérés, en mettant l’accent sur la responsabilité des autorités libyennes, des États membres et des institutions de l’Union européenne (UE) et d’autres acteurs qui ont uni leurs forces pour créer un environnement où la dignité et les droits humains des réfugiéEs et les migrantEs sont en danger.

L’UNHCR (HCR) ne considère pas la Libye comme un soi-disant “pays tiers sûr” aux fins de débarquement suite à un sauvetage en mer. (2020)

L’OIM et le l’UNHCR (HCR) condamnent le retour des migrants et des réfugiés en Libye (2021)

Une enquête de l’ONU révèle que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont probablement été commis en Libye (2021)  « la mission montre également que peu a été fait par les autorités libyennes pour réformer leurs pratiques et faire face à ces crimes, ou par leur organisation internationale partenaires, dont l’Italie et Malte qui ont des accords de coopération avec la Libye dans le domaine du contrôle des migrations »

Le pape François (2021) appelle à un accueil digne des migrants et à la fin des rapatriements en Libye.

Amnesty International Libye (2020) : Le renouvellement de l’accord sur la migration confirme la complicité de l’Italie dans la torture des migrants et des réfugiés et ce lien

Human Rights Watch (2019) “Les politiques de l’UE contribuent aux abus des migrants en Libye”

L’Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme et la Coalition de la plateforme libyenne (2021) des migrants, les réfugiés et les demandeurs d’asile continuent de faire l’objet de violations massives des droits de l’homme et du droit humanitaire, piégéEs dans un système inhumain de détention illégale, d’exploitation et d’abus soutenu par des autorités et rendues possibles par les politiques européennes d’externalisation visant à empêcher à tout prix les êtres humains d’atteindre les côtes européennes.

-Sally Hayden (2022), “My Fourth Time, We Drowned “Ce livre suit les expériences choquantes de réfugiéEs cherchant refuge en Europe, mais passe également en revue les grandes lignes : la négligence des ONG et la corruption au sein des Nations Unies ; l’économie de la trître des esclaves du XX1ème siècle ; le financement par l’UE des milices libyennes ; les procès des passeurs,… »

CEPS (Center for European Policies Studies) (2019) a déclaré que « les controverses politiques actuelles autour de la SAR et du débarquement en Méditerranée se déroulent dans un contexte politique caractérisé par un paradigme de « mobilité contenue » qui s’est matérialisé par la pénalisation croissante des ONG humanitaires de SAR (Search And Rescue), un désengagement opérationnel stratégique et progressif des activités SAR par l’UE et ses États membres, et la délégation des tâches de confinement aux garde-côtes libyens (ce que l’on appelle les “pullbacks”), une évolution qui a été indirectement soutenue par les institutions de l’UE. »

La commission LIBE (Parlement européen -2021) a dénoncé qu’en ce qui concerne la fiabilité des autorités libyennes recevant des fonds de l’UE, des observateurs internationaux ont signalé que des responsables gouvernementaux, notamment des responsables du LYCG, des agents d’immigration, du personnel de sécurité et de défense, des membres de groupes armés formellement intégrés au sein Les institutions de l’État et les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et de sa Direction de la lutte contre les migrations illégales (DCIM) sont complices d’opérations de traite et de trafic d’êtres humains. (…) Le Parlement européen devrait demander à la Commission européenne et aux États membres d’élaborer un plan qui permette un débarquement sûr, rapide et prévisible des bateaux SAR conformément aux normes internationales, mettant ainsi fin à la coopération avec le LYCG et à la facilitation des ‘pullbacks’ ‘ qui ont conduit à l’acheminement des survivants vers des ports dangereux en Libye et ailleurs. Le Parlement européen devrait appeler au déploiement urgent des capacités SAR de l’UE/Etats Membres et les sauvetages et recherches (SAR) en Méditerranée. En parallèle, il devrait demander à la Commission européenne, à Frontex, à EUNAVFORMED et aux États membres de dépénaliser et de faciliter la coopération entre les navires marchands et les sauveteurs de la société civile. Le travail et le statut des ONG SAR en tant que défenseurs des droits de l’homme, dont l’activité est protégée par le droit international, devraient être formellement et sans ambiguïté reconnus dans tous les instruments juridiques et politiques de l’UE affectant leur position. Le tribunal de Trapani a déclaré le Memorandum of Understanding (=MoU) inconstitutionnel et incompatible avec les obligations en matière de droits de l’homme, de droit des réfugiés et de droit maritime, rejetant explicitement l’idée que la Libye puisse être considérée comme un ” lieu sûr ” pour le débarquement. La pratique connexe du refoulement par procuration (effectué par des navires commerciaux ou des actifs du LYCG à la demande des autorités du pays de destination prévu) a été dénoncée dans une série d’affaires internationales pendantes devant la CEDH, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies et le Comité des Nations Unies contre la torture, et il constitue la base d’une demande d’enquête de la

170 organisations et individus demandent au gouvernement italien de “révoquer immédiatement le protocole d’accord” signé avec la Libye, en raison de sa facilitation de “modèles d’exploitation et d’asservissement dans lesquels la violence qui constitue des crimes contre l’humanité est systématiquement perpétrée”.

17.06.22 | Rassemblement contre les déportations vers le Rwanda

Vendredi 17 juin en soirée, un rassemblement initié par le groupe belge de la campagne #AbolishFrontex a eu lieu devant l’ambassade du Royaume-Uni en Belgique (Bruxelles) afin de protester contre les tentatives de déportations vers le Rwanda. Un rassemblement en soutien aux actions menées ce 14 juin pour empêcher la déportation de plusieurs demandeurs d’asile vers le Rwanda.

Nous resterons attentif.ve.s à la suite que le gouvernement britannique envisage de donner à son “plan Rwanda”, honteux et inhumain !

   

   

 

Nouvelle chanson : Abolish Frontex !

Nous voulons partager cet morceau de musique de Hanybal: Abolish Frontex

Traduction libre de l’allemand :

Va te faire foutre **
j’te souhaite pas une bonne journée
car un soldat Frontex tu es!

Tu veux protéger l’Europe, ? t’es une vraie merde,
car aussi à cause de toi des gens se noient
mais aujourd’hui tu peux un peu être réjoui
car ce n’est pas de toi qu’il s’agit.

Je vais m’en prendre à tes patrons,
à ces enfoirés de merde
les grands politiciens, les valeurs occidentales

Combien sont les personnes privées de leur honneur
par le colonialisme
qui se trouvent au fond de la mer ?

Ferme ta gueule, je ne veux rien entendre de toi
t’es beaucoup raciste, mais tu veux pas l’entendre ;
politique des frontières
société à 2 vitesses,
certains y arrivent vite parce que clairs.
à certains on met des barrières
comme aux hommes africains des voyous,
des pays d’invasion, ah non pas vrai du tout,
les réfugiés c’est pas parce qu’ils sont plus violents,
mais parce que la violence ils la fuient.
Échapper à la violence ou au climat devenu bourreau
Abolish Frontex complètement !

Vous êtes des menteurs :
avant, vous voliez les gens,
maintenant vous volez leur terre.

Vous y avez tracé des frontières,
vous donnez des subventions,
mais à cause de la corruption,
rien n’arrive aux cultures vivrières
Alors ils embarquent dans des esquifs
et vous les accueillez ici à la frontière
avec des canons assourdissants?
Europe quelle putain

Mon bonjour à l’équipage de Seebrücke et en même temps
merci à tous les sauveteurs en mer
grâce à vous, le monde est un peu meilleur.

Des gens se noient dans les eaux,
pourtant les nazis continuent à médire.
No empathie pour ceux dont le but
est de leurs enfants améliorer l’avenir.

Continuez seulement à faire de la provocation,
à violer les valeurs en grande propagation.
Le petit garçon kurde, l’Occident moral n’a pas voulu le sauver.
Vous avez tous oublié
que pour permettre l’essor de l’Europe, l’Afrique a dû se briser.

Le présentateur du JT se plait à préciser
que depuis 2015 nous ne sommes plus en sécurité!
Quoi en 2015 ?
Moi j’avais déjà affaire au racisme à 15 ans.
C’était en 1987
et quoi aujourd’hui en Europe
plus que des nazis ?

Voilà une demande à vous mes trésors :
aux sauveteurs en mer comme Seebrücke
faites un don.
Merci
Abolish Frontex

Il ne suffit pas de changer le Directeur, c’est Frontex qu’il faut supprimer !

Communiqué du réseau Migreurop - 5 mai 2022

L’UE et ses Etats membres doivent sanctionner les pratiques illégales de Frontex et mettre fin à l’impunité !

Le 29 avril 2022, Le Directeur exécutif de l’agence de garde-côtes et garde-frontières européens Frontex, Fabrice Leggeri (en poste depuis 2015) a remis sa démission.

Depuis octobre 2020 [1], Frontex fait face à de nombreuses accusations de complaisance ou de complicité dans des opérations de refoulements en mer Egée et en Europe de l’Est, mais aussi de graves dysfonctionnements et de mauvaise gouvernance. Au point que de nombreuses enquêtes ont été menées par les institutions européennes (Parlement européen, médiatrice européenne, Cour des comptes de l’UE, Office européen anti-fraude OLAF), et que la décharge budgétaire de Frontex pour l’année 2020 a été bloquée par le Parlement européen, le 4 mai 2022, signe évident de défiance [2] . Les conclusions du rapport de l’OLAF [3], et les dernières révélations de refoulements maquillés en « préventions au départ » en mer Egée dans les rapports de Frontex [4], ont sans doute accéléré la chute de son Directeur, qui paraissait jusqu’ici intouchable.

Mais Leggeri n’a pas été licencié, il a démissionné. Non pas car il assume sa responsabilité dans les violations avérées des droits commises ou couvertes par Frontex aux frontières [5], mais car le rôle de l’agence prend selon lui une orientation qu’il désapprouve. Son mandat et la vision politique des institutions auraient ainsi « silencieusement mais effectivement été modifiés » durant les deux dernières années, et il existerait selon lui une contradiction manifeste entre le mandat de contrôle et de protection des frontières européennes qui lui a été confié en 2015, et le respect des droits des personnes tentant d’atteindre ces frontières, les deux n’étant pas compatibles. Il démissionne donc car « il ne peut rester pour mettre en œuvre ce qui n’est pas le mandat de l’Agence » [6]. Dans son communiqué du 29 avril, le Conseil d’administration de Frontex a, lui, balayé tout dilemme en affirmant au contraire « qu’un contrôle efficace des frontières et la protection des droits fondamentaux sont pleinement compatibles » … Ce que la société civile réfute, documents à l’appui, depuis plus de dix ans [7].

Et de fait, Leggeri évincé, rien ne change. Ni l’incompatibilité effective du mandat et des activités de Frontex avec le respect des droits fondamentaux, ni l’impunité structurelle dont elle jouit. Car il ne s’agit pas de la responsabilité d’un (seul) homme, mais bien de celle d’un système à l’échelle européenne qui a permis depuis des décennies la multiplication en toute impunité des violations des droits des personnes exilées aux frontières maritimes et terrestres de l’Europe.

Car le mandat de Frontex et ses activités, tout comme la politique sécuritaire et mortifère de lutte contre l’immigration de l’Union, demeurent. Frontex continuera de « sécuriser » les frontières européennes, avec violence et au mépris des droits et de la vie des personnes [8], en procédant à des vols collectifs d’expulsion [9], en entravant le droit d’asile, en prévenant les pseudo garde-côtes libyens (qu’elle forme par ailleurs) de venir intercepter les bateaux d’exilé.e.s avant qu’ils ne franchissement les eaux territoriales européennes [10], et continuera d’ériger les personnes désireuses de rejoindre le territoire européens en « menaces » dont il faudrait se protéger. En somme, Frontex continuera d’entraver les mobilités – en violation du droit international [11] -, et à contraindre les personnes à emprunter des voies de passages risquées et mortelles, car tel est bien son mandat, et ce quel que soit le nom de son Directeur.

Et tandis que la société civile n’a eu de cesse depuis une décennie de documenter et dénoncer ces dérives, Frontex n’a jamais été sanctionnée pour ses agissements attentatoires aux droits. En 2014, Migreurop évoquait déjà des refoulements entre la Grèce et la Turquie, dans le cadre de l’opération Poséidon de Frontex, ayant été rapportés à la chargée des droits fondamentaux de l’agence, sans qu’il n’y soit donné suite [12]. En décembre 2020, son Directeur avait déjà admis devant le Parlement européen que l’agence procédait à des « opérations de prévention au départ », assimilables à des refoulements [13]. Malgré cela, aucune décision officielle n’a jamais été prise pour faire cesser les opérations de l’agence dans cette zone, aucun de ses agents n’a été mis en cause, et il n’a pas été mis un terme aux responsabilités de son Directeur, qui n’a jamais été sanctionné, et qui est démissionnaire.

Lorsque les accusations ne peuvent plus être dissimulées et que les pratiques illégales de l’agence Frontex ne peuvent plus être ignorées ni remises en cause, l’unique conséquence semblerait donc être la démission (et non le licenciement) d’un Directeur, qui ne fera par ailleurs l’objet d’aucune sanction disciplinaire ou judiciaire. Face à l’accumulation de preuves, lorsque les institutions de contrôle démocratique ne peuvent plus se taire, elles ne sont donc capables que de produire des changements cosmétiques.

Frontex s’est vue renforcée à chaque révision de mandat (2011, 2016, 2019) malgré les « rapports d’incidents » internes, les rapports d’ONG et les enquêtes médiatiques, et est de plus en plus rétive à rendre des comptes, tant aux institutions qu’aux citoyen.ne.s [14]. Quel que soit son Directeur, l’agence a, en de trop nombreuses occasions, prouvé qu’elle pouvait en toute impunité s’affranchir du droit européen pour satisfaire une politique sécuritaire de lutte contre l’immigration, qui a démontré ne pouvoir être respectueuse des droits.

En acceptant le départ volontaire de Leggeri, les institutions européennes lui font indirectement porter la responsabilité des dérives de l’agence, une façon également de faire silence sur celles-ci et de ne pas remettre en cause les fondements mêmes de Frontex, tout en prétendant reprendre les choses en main et « assainir » une entité « abîmée ». Mais les bases sur lesquelles s’appuie Frontex n’ont pas changé d’un iota, et Frontex est irrécupérable.

Remplacer le Directeur ne modifiera pas le mandat ni les activités de Frontex. Il ne s’agit plus désormais d’apporter des changements cosmétiques, mais de supprimer enfin l’agence Frontex pour faire cesser les violations des droits aux frontières, perpétrées impunément au nom de leur protection.

Lien original 

22-23-24.04.22 | Des militants de tous les pays européens affichent leur soutien au référendum suisse sur le projet “No-Frontex”.

Ce week-end, des manifestations et des actions #AbolishFrontex ont eu lieu en Belgique, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas, mettant en évidence les contributions nationales à Frontex. Des activistes de nombreux groupes ont montré leur solidarité avec le référendum suisse contre Frontex. En Suisse même, plusieurs actions ont eu lieu :

Le 22 avril au matin, des militants ont bloqué à Berne le Bureau fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (BAZG). Le BAZG est le lien institutionnel avec Frontex. Il est complice des crimes commis aux frontières extérieures de Schengen en envoyant des gardes-frontières en mission pour Frontex, en représentant les intérêts suisses au conseil d’administration de Frontex et en étant connecté au réseau de surveillance de Frontex.

Le lendemain, plus de mille personnes sont descendues dans les rues de Berne pour manifester contre l’augmentation prévue de la contribution de la Suisse à Frontex.

Aux Pays-Bas, les activistes ont manifesté à La Haye le long de plusieurs bureaux gouvernementaux qui sont complices de la contribution néerlandaise à Frontex. Le ministère de la défense, le ministère de la justice et le ministère des affaires étrangères ont vu diverses actions se dérouler.

La manifestation s’est terminée dans les bureaux de l’organisation néerlandaise de lobbying pour l’armement NIDV, où les militants ont distribué des actions d’Airbus montrant le coût réel des activités de l’entreprise.

À Bruxelles, des militants ont organisé une action visuelle en faveur du référendum suisse devant le Parlement européen, l’ambassade de Suisse et le bureau de Frontex.

À Berlin, les militants ont visité la société Sopra Steria qui a conçu la base de données d’empreintes digitales utilisée pour les expulsions de Dublin. Les contrats entre Frontex et Sopra Steria sont l’un des nombreux exemples de la manière dont le racisme et le capitalisme fonctionnent ensemble : les lois racistes génèrent des profits pour les entreprises.

Le 24 avril, des groupes berlinois ont organisé un atelier Abolish Frontex avec Matthias Monroy, Luisa Izuzquiza et Bérénice Gaudin sur les infrastructures de repli et de surveillance en Méditerranée, le nouveau rôle de Frontex, son déficit de contrôle, les contributions allemandes au régime frontalier de l’UE et comment nous pouvons construire la résistance ensemble.

À Rome, une manifestation a eu lieu sur une place hautement symbolique dans le nord de la ville, qui se trouve juste en face de la plus grande école d’infanterie militaire d’Europe.

À Milan, le centre Ri-make a accueilli une réunion sur le référendum suisse et le rôle de Frontex en tant que “chien de garde” de la guerre de l’UE contre les personnes en migration.

Le 15 mai, la Suisse votera sur l’expansion de Frontex. Il est temps de rendre visible qui, en Suisse, est responsable des crimes frontaliers aux frontières extérieures. Nous demandons à toute la société et à la politique de s’engager activement contre les causes de fuite et pour la création de routes migratoires sûres. Liberté de mouvement et égalité des droits pour tous !

Des routes migratoires sûres pour tous.te.s – pas seulement en temps de crise, mais toujours !

Action Office des Etrangers – Bruxelles – Avril 2022

Des milliers de personnes fuient l’agression russe contre l’Ukraine. Dans de nombreux pays européens, cela a suscité une immense solidarité au sein de la société – la demande d’organiser rapidement et conjointement l’accueil des réfugié.e.s de guerre ukrainien.ne.s se fait entendre dans toute l’Europe. Face à l’escalade de la guerre en Europe, l’impossible semble soudainement possible

L’état normal du régime migratoire de l’UE est insupportable et inacceptable : les barbelés et l’isolement font partie de la condition quotidienne. Les personnes sont vues et traitées comme un danger et des ennemis selon les systèmes racistes et la logique capitaliste. Face à une crise, des quotas abstraits sont constitués. En automne, des milliers de personnes voyageant de Biélorussie vers l’Europe ont été brutalement repoussées dans la même région frontalière – à proximité immédiate de l’endroit où des milliers d’Ukrainien.ne.s cherchent désormais la sécurité. Le tollé public était largement absent. Il s’agissait de personnes originaires d’Irak, du Yémen, d’Afghanistan et d’autres pays – elles ont été repoussées pour des motifs racistes, avec des conséquences parfois mortelles. Des politicien.ne.s de toute l’Europe, mais aussi le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, ont soutenu la pratique brutale des gardes-frontières en Pologne et en Lituanie.

C’est un développement important que les voies d’évacuation soient maintenant établies rapidement et, pour la plupart, sans bureaucratie. Mais ce qui est possible aujourd’hui doit aussi l’être demain – et pas seulement pour les Européens blancs, mais pour tout le monde. La catégorisation raciste des réfugiés n’est pas seulement évidente dans la réaction inégale de l’Europe aux mouvements de migrant.e.s au cours de l’automne dernier et à ceux d’aujourd’hui.

La Belgique dans cette élan exerce aussi une politique d’accueil à deux poids deux mesures en réquisitionnant des bâtiments pour le logement, en octroyant un statut de séjour immédiat, en débloquant des sommes faramineuses et en investissant du temps et de l’énergie pour l’accueil des réfugié.e.s présentant un passeport ukrainien quand des centaines de milliers de personnes sur son territoire sont en demande de régularisation, de toits, d’accès à la santé depuis des dizaines d’années !

Le rapport avec Frontex ? Frontex et la guerre sont les deux faces d’une même médaille. Au nom de l’UE, Frontex scelle les frontières Schengen pour les migrant.e.s avec des

infrastructures militaires et mène une guerre contre la migration. L’agence de protection des frontières de l’UE et son personnel et sa flotte croissants s’inscrivent dans la spirale du réarmement et suivent la même logique militaire paternaliste. Dans ce contexte, Frontex coopère avec les mêmes multinationales qui profitent du réarmement et des Etats persécuteurs d’où les gens s’échappent. L’agence ferme les frontières extérieures de l’UE aux les personnes déplacées, entre autres, par des conflits militaires dans lesquels l’Europe est activement impliquée. Cela doit cesser. Nous avons besoin de voies d’évacuation sûres au lieu de drones, d’une société de plusieurs au lieu de l’isolement, de ferries au lieu de Frontex.

Plus que jamais, nous exigeons la démilitarisation du régime frontalier et la liberté de circulation pour tous.te.s. C’est précisément pourquoi nous continuons à nous battre contre Frontex. Nous espérons que la solidarité avec les personnes touchées en Ukraine déclenchera une vague de solidarité qui inclut tout le monde et ne se manifeste pas seulement dans les conflits qui se déroulent « à notre porte ».

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Participez aux journées d’action pour l’abolition de Frontex les 22, 23 et 24 avril 2022

Participez aux journées d’action pour l’abolition de Frontex les 22, 23 et 24 avril.

Soutenez le référendum suisse No-Frontex 

En mai, la Suisse aura l’occasion unique de dire OUI à la liberté de circulation pour tous et NON à Frontex. Le Parlement suisse a décidé de renforcer l’agence européenne de protection des frontières Frontex avec 61 millions de francs suisses par an. Mais des militants ont recueilli 50.000 signatures pour un référendum qui aura lieu le 15 mai. https://frontex-referendum.ch/en/. En cas de succès, le référendum pourrait faire de la Suisse le premier pays européen à arrêter de financer activement Frontex. En raison de l’acquis de Schengen, il est même probable que la Suisse se retire complètement de Frontex. 
Lors des prochaines journées d’action Abolir Frontex, nous voulons mettre en évidence que le sujet ne concerne pas seulement la Suisse. Nous vous invitons à organiser des actions contre Frontex et le régime frontalier meurtrier de l’Europe. Tous les types d’actions sont les bienvenus, mais notre idée est de montrer la solidarité avec ce qu’il se passe en Suisse et de souligner comment votre pays contribue à Frontex. Cela peut être des avions, du personnel, des armes, des navires, de l’argent, ou plus encore… Si vous avez besoin d’aide pour savoir quelles sont les contributions nationales de votre pays, vous pouvez contacter le groupe de recherche : research@abolishfrontex.org
Les dates des journées d’action ont également une signification symbolique : Le 22 avril 2021, 130 personnes se sont noyées dans la mer Méditerranée (https://alarmphone.org/en/2021/04/22/coordinating-a-maritime-disaster-up-to-130-people-drown-off-libya/) malgré le fait que Alarm Phone ait appelé les autorités à l’aide pendant 10 heures et qu’un avion de Frontex les ait survolé, observant leurs souffrances. Ces personnes auraient pu être secourues mais l’UE les a sciemment laissées mourir en mer. Nous avons besoin de mécanismes de recherche et de sauvetage efficaces au lieu d’une agence frontalière meurtrière !
Idées d’actions :
  • Créez des affiches, des dépliants, etc. pour informer les gens sur la contribution de votre pays à Frontex et sur les problèmes que posent cette agence européenne (voir fr.abolishfrontex.org pour des informations sur les problèmes).
  • Organisez une manifestation devant les ambassades ou consulats suisses.
  • Organisez une manifestation devant des bâtiments gouvernementaux pour protester contre la contribution de votre pays à Frontex.
  • Organisez une action dans un lieu lié à la contribution de votre pays à Frontex (par exemple, un ministère, une base navale ou une entreprise d’armement).
  • Organisez une manifestation ou un rassemblement pour informer les gens sur le référendum suisse et demandez la mise en place de processus similaires pour mettre fin à la participation de votre pays à Frontex.
  • Écrivez des lettres ou des courriels en masse aux autorités nationales (membres du parlement, etc.) pour les informer de l’implication de Frontex dans les violations des droits de l’homme et exiger la fin du soutien de votre pays à Frontex.
Vous trouverez d’autres idées d’actions et une liste des sites Frontex ici : https://abolishfrontex.org/take-action/
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