L’abolition de Frontex

Nous demandons :

  • L’abolition de Frontex
  • La fin à toutes les opérations de Frontex et que Frontex se retire de partout où elles est actuellement déployée
  • La fin des refoulements (“push-back“) et des remorquages (“pull-back“)
  • Le refus des États membres de l’UE de participer aux missions de Frontex, que ce soit sur le plan logistique (apport d’équipements et de moyens) ou sur le plan du personnel
  • Que les États membres de l’UE cessent de demander l’aide de Frontex pour les opérations frontalières et les expulsions.
  • Aux Institutions européennes : qu’elles réduisent le budget de Frontex et rejettent toute proposition d’expansion
  • La dissolution du corps permanent de Frontex
  • L’arrêt des embauches de nouveaux membres du personnel de Frontex
  • La réorientation des dépenses liées à la protection des frontières vers les services et les ressources destinés aux migrants, les services sociaux, la protection sociale, la santé, l’éducation et la transition vers une économie à faible émission de carbone.
  • Aux ONG : de quitter le forum consultatif de Frontex

Contexte

Frontex est la personnification des politiques migratoires et frontalières répressives de l’UE. L’agence joue un rôle de premier plan dans la sécurité des frontières de l’UE et le travail de contrôle, les expulsions, la coopération avec les pays tiers et les contacts avec l’industrie militaire et de sécurité. Ces dernières années, ses pouvoirs, ses budgets et le nombre de ses employés ont rapidement augmenté. Elle peut désormais donner des conseils contraignants aux États membres de l’UE pour renforcer les efforts de sécurité aux frontières et peut même intervenir dans leurs questions de sécurité aux frontières, lorsque le Conseil décide de le faire sur proposition de la Commission européenne.

Si le nouveau mandat de Frontex prévoit la mise en place de son propre corps de gardes-frontières permanents et de son propre parc d’équipements, l’agence dépend néanmoins des États membres de l’UE, qui doivent mettre à disposition du personnel et des équipements pour mener à bien ses opérations. Les États membres demandent aussi généralement l’assistance de Frontex, sous forme d’opérations ou autres.

Les ONG légitiment Frontex

Frontex dispose d’un Forum consultatif, qui “rassemble les principales institutions européennes, des organisations internationales et de la société civile afin de conseiller l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes en matière de droits fondamentaux“. Au lieu de jouer un rôle sérieux dans la lutte contre le rôle de Frontex dans les violations des droits de l’homme, ce forum sert d’outil pour légitimer l’existence de Frontex et ces violations, en donnant à l’agence l’apparence d’une approbation et de mécanismes de contrôle internes.

 


Documentation et ressources:

Media investigations:

L’objectif de #AbolishFrontex n’est pas de réformer ou d’améliorer Frontex, ni de la remplacer par une autre entité. Nous ciblons plutôt les politiques et le système qui maintiennent Frontex en place. Nous travaillons au démantèlement du complexe industriel frontalier et à la construction d’une société où les gens sont libres de se déplacer et de vivre.

 

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