Le 18 décembre, journée internationale des migrant·es , agissez pour #AbolirFrontex et mettre fin aux politiques frontalières de l’UE.
La réponse des États membres de l’UE et de ses institutions ?
* Frontex continue de collaborer avec les soi-disant « garde-côtes » libyens pour forcer les gens à retourner en Libye, où ils sont victimes de torture et d’autres violations graves des droits humains.
* Dans le cadre de ses efforts d’externalisation des frontières, l’UE exerce une forte pression sur les pays tiers pour qu’ils agissent en tant que garde-frontières. De hauts responsables de l’UE visitent des pays comme l’Arménie, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban, la Turquie et les Émirats arabes unis pour exiger qu’ils arrêtent les vols vers la Biélorussie.
* Frontex est en train de constituer sa propre force paramilitaire de police des frontières (Standing Border Guard Corps), comptant 10 000 personnes, qui a déjà été déployée en Italie, en Grèce, en Espagne, dans les Balkans occidentaux, en Lituanie et en Lettonie. Frontex a récemment attribué un contrat à la société d’armement autrichienne Glock pour fournir des armes à feu à ce corps.
* En alimentant les conflits, l’injustice et le changement climatique et en encourageant le commerce des armes, l’UE est l’une des raisons pour lesquelles les personnes sont contraint·es de quitter leur foyer. Dans le même temps, l’UE et ses États membres militarisent leurs frontières et procèdent à des refoulements illégaux.