Frontex est l’agence frontalière de l’Union européenne et un acteur clé dans l’application du régime frontalier de l’UE. Elle est responsable de violations systématiques des droits de l’homme par ses opérations, son implication dans les expulsions, sa coopération avec les pays tiers et son rôle dans le renforcement des frontières de l’UE.
Les politiques frontalières de l’UE sont intrinsèquement racistes et renforcent les structures de pouvoir coloniales et capitalistes. Il est temps d’abolir Frontex et le système qu’elle représente.

Abolir Frontex.
Abolir le régime frontalier de l’UE.


Les politiques militarisées de la forteresse Europe ont tué plus de 44,764 personnes Noyées dans la Méditerranée, abattues aux frontières, suicidées dans les centres de détention, torturées et tuées après avoir été expulsées; l’UE a du sang sur les mains.

Frontex est la force de police des frontières de l’Union européenne. C’est un acteur clé de la guerre que mène l’UE contre les personnes qui se déplacent.

Frontex est la plus grande agence de l’UE. Avec un budget de 5,6 milliards d’euros, Frontex disposera bientôt d’une armée de 10.000 gardes-frontières capables de posséder et d’utiliser des armes à feu. À travers et au-delà de l’UE, l’agence déploie des navires, des avions, des drones, des voitures de patrouille et des radars ; elle participe activement aux expulsions ; elle aide les pays tiers à surveiller et à contrôler les personnes en déplacement.

Il est temps d’abolir Frontex et le système qu’il représente.

 

#AbolishFrontex honore et s’est fondée sur le respect de tout le travail qui a été fait avant et continue d’être fait aux niveaux local, national et international dans la lutte contre les frontières, la déportation, la détention et le racisme structurel.

L’objectif d’Abolish Frontex n’est pas de réformer ou d’améliorer Frontex, ni de la remplacer par une autre entité. Au contraire, nous ciblons les politiques et le système qui maintiennent Frontex en place. Nous travaillons au démantèlement du complexe industriel frontalier et à la construction d’une société où les gens sont libres de se déplacer et de vivre.

Photo par Wouter ter Wee.

 
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